Top articles
-
le machin
Le désir est un machin qui provoque un bouleversement.
-
poésie verticale
Peut-être nous faudrait-il apprendre que l'imparfait est une forme de la perfection : la forme que la perfection assume pour pouvoir être aimée. Roberto Juarroz, Poésie verticale, éd. Fayard, 1989 dessin : Evelyne Chapperon
-
cadeau
On ne me fait pas de cadeau impunément.
-
bien dans les souliers (2)
C'est nue que je suis le mieux habillée. La solitude commence à deux. Et ne s'y arrête pas.
-
bien dans les souliers (4)
Tu exagères toujours avec tes rires. Le sang qui coulait dans mes veines ne coule plus. Je vis toujours. Je coule de source. Je ne retiens plus rien.
-
bien dans les souliers (5)
D'un doigt je tate, d'un oeil je scrute. La beauté n'est pas mon affaire. J'avance plus loin dans mon côté du gouffre.
-
bien dans les souliers (7)
Il a plu toute la journée, c'est bon pour les grottes frénétiques. Ecris-moi quand tu me parles s'il te plait ! S'aventurer amoureusement à lui en faire voir dans un cimetière.
-
la couleur
Les yeux fermés, je reconnais un Bourgogne à la couleur.
-
nombreuses brindilles
L'eau coule, je peux l'avouer même si, sous ce pont-là restent bloqués un tronc et de nombreuses brindilles. Il n'en va pas de soi sauf parfois. Quoique d'un pas je puisse gagner le bord, quitte à y perdre la vue.
-
inquiètude
Soudaine inquiètude : depuis que je ne suis moins malheureuse, mon psy rit moins. ...
-
bien dans les souliers (6)
Quand on y est presque, on n'y est pas encore. (...) Encore un peu plus haut. Sur une île déserte, en pleine montagne, les gentes alu, ça sert à rien.
-
bien dans les souliers (9)
Comme il est bon de se laisser berner. Moi aussi, j'ai beaucoup aimé cette soirée cinéma sans film. amore mio.
-
bien dans les souliers (8)
Je n'ai jamais su faire le point de croix. J'adore ton odeur qui ne sent rien. On ne me fait pas de cadeau impunément.
-
reçu ça par mail...
Suite à un sinistre ayant provoqué l'intrusion d'animaux de ferme près de mon piano, je suis dans l'impossibilité de faire la preuve de mes diplômes civils et militaires, je dois donc repasser mon baccalauréat, cultiver ainsi et renouveler mon jardin...
-
nourriture
Il arrive que j'ai envie de becqueter. Alors, je Beckett.
-
de plein gré
Le problème qui se pose la plupart du temps, c'est que lorsque l'on est monté, il faut redescendre. On y retourne et de plein gré encore.
-
c'est la crise
Il neige, c'est la crise et je n'ai pas envie de faire du ski.
-
conversation entre amis (19)
Avec la crise, le cours de la capote chute. C'est la débandade. Est-ce que tu as du cholesterol ? Je ne sais pas encore, je ne suis pas allée chercher mes radios. J'ai prêté mon entonnoir à Françoise. Tu as prêté ton manteau noir ?
-
spéciale dédicace
aux rustines, aux rustins associés, aux présents, aux absents (pensée particulière à BT)
-
emballage suite, préparatifs et cadeau !
merci
-
conversation entre amis (21)
- Je ne te dis pas au revoir, c'est toujours ça de gagné . - Il y a des gens formidablement intelligents mais il faut le savoir pour le deviner . - Souvent je te pla giole avec mal adroi tesse . - Dès que j'ai terminé ma thèse, je relis L'être et le néant...
-
conversation entre amis (22)
- A vous quatre, vous formez un beau couple. - Tu viens avec moi à l'apéro poésie ? - C'est dommage , j'y vais déjà. - Le travail m'habitait beaucoup quand je vivais à cette adresse là . - La vie est courte. ... Mais des fois, elle est longue . - C'est...
-
jusqu'où serions-nous allés...
sur la route un pied après l'autre ma pensée en ordre de marche les clefs de la maison ne me servent à rien Jean-Louis Bergère "Jusqu'où serions-nous allés si la terre n'avait pas été ronde", éditions Gros Textes, 2008.
-
très urbaine
Il y a un bouquet de fleurs attaché à un arbre du centre ville, elle s'appelait Laurence et devait être très urbaine.
-
tue-tête
Tu me tues-tête, Je me scande ta rengaine de derrière les fagots, citée.